À 25 ans, Maxime Castillo fait partie des meilleurs bodyboardeurs professionnels du monde.
Il évoque son bonheur d’avoir grandi et de vivre à Arcachon et revendique la culture des sports
de glisse du Bassin dont il loue le potentiel de développement.
Quels sont vos premiers souvenirs à Arcachon? ?
Mes grands-parents sont Arcachonnais. Mes premiers souvenirs sont ceux des vacances que nous passions en famille chez eux alors que j’habitais encore la région parisienne. À l’âge de 7 ans, mes parents se sont installés sur le Bassin. Au même moment, mon oncle Nicolas Padois a fondé le club et l’école de surf Ocean Roots.
Mes débuts sur une planche remontent à cette période…
Comment passe-t-on de néophyte à amateur puis professionnel de bodyboard ?
Après avoir découvert le surf, j’ai testé le bodyboard. J’ai été parmi les premiers licenciés d’Ocean Roots puis j’ai enchaîné les compétitions, les titres départementaux, régionaux, nationaux et internationaux. J’étais en sport-études à Bayonne au sein du pôle France. En 2019, j’ai réalisé ma meilleure saison puisque j’ai terminé 11ème mondial…
En quoi Arcachon constitue-t-elle un lieu idéal pour les activités nautiques?
On bénéficie à nos pieds du Bassin et de l’océan à côté. C’est idéal pour découvrir toutes les activités nautiques : la voile, le kitesurf, le kayak, le stand up paddle, la plongée… On peut même faire du canoë sur la Leyre. De plus, Arcachon est une ville à part entière qui vit toute l’année, avec une gare SNCF en plein centre-ville et l’aéroport de Bordeaux-Mérignac accessible en 1h15 aller-retour. Grâce à cela, je peux participer à toutes les compétitions dans le monde tout en vivant et en m’entraînant à Arcachon…
Arcachon et le Bassin ont-ils la culture de la glisse?
Nous souffrons d’un déficit de notoriété par rapport à d’autres stations alors que nous disposons d’un réel potentiel. Entre les plages de La Salie et Biscarrosse, tout le monde trouve ici son bonheur. Nous disposons par ailleurs sur le Bassin de plusieurs clubs et écoles de qualité avec des enseignants reconnus. La culture et le potentiel de développement sont là. À nous d’en profiter à l’heure où le surf rentre aux Jeux Olympiques
d’été 2020. Il faut revendiquer notre culture des sports de glisse et le faire savoir !