Chantier naval Bossuet
Jean-Baptiste Bossuet est à l’origine de la création du chantier naval à l’Aiguillon, sur le site actuel de l’entreprise. Le succès est au rendez-vous avec 25 ouvriers à la fin du 19ème siècle. Le chantier se diversifie avec l’activité de réparation, d’entretien et de gardiennage d’engins flottants. Réquisitionné pendant l’occupation allemande, Guy Bossuet rachète le chantier et relance l’affaire familiale. Ses talents de régatier en font un adversaire redouté sur tous les plans de France et d’Europe.
Guy Bossuet puis son fils Michel font face dans les années 70 à l’arrivée du polyester dans la construction navale. Ils décident de se spécialiser dans la restauration des unités en bois du Bassin. L’activité de production, qui reprend dans les années 1980 et 1990 avec le renouveau de la voile, relance le chantier dirigé par Michel Bossuet qui cède le gouvernail à son fils Jean-Baptiste en 2006. L’entreprise compte aujourd’hui 3 personnes.
Chantier naval Bonnin
Créé en 1863 par Jean Bonnin, breveté de l’école nationale des charpentiers de marine de Rochefort, le chantier naval s’installe à Lormont près de Bordeaux avant de prendre ses quartiers à Arcachon en 1928. Réquisitionné pendant la Seconde Guerre Mondiale puis récupéré, Louis Bonnin et ses deux fils relancent le chantier avec, à leur actif, la construction de bateaux de référence, dont le Pacific.
Après avoir développé l’entretien de bateaux, le chantier naval devient sous la houlette de René Bonnin une référence : création de dragons, de monotypes, de remorqueurs, de pinasses…
À l’aube des années 70, l’entreprise se spécialise dans la rénovation de bateaux anciens. À la tête de l’entreprise depuis 1998 dans laquelle travaille aussi sa sœur Sophie, Alexis Bonnin emploie aujourd’hui 9 salariés. Le chantier assure des prestations de manutention et d’entretien, de peinture et vernis, de charpente navale, de réparation plastique et de stockage.